Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/161

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Vous êtes mademoiselle… — Oui, monsieur. Je dois être mariée dans huit jours. C’est un mariage de raison, ou d’intérêt. Mais mon père ayant été instruit que mon futur est… monstrueux… ce bon père a… pris sur lui de… me faire préparer. Je vous ai cru son ami ; j’ai consenti, après vous avoir vu. » Le procureur était à mes genoux. Il me demanda mille pardons. « Soyez donc honnête ! » repris-je. Alors il me caressa. Je lui rendis enfin un baiser. Il me renversa. Il avait le vit comme mon oncle, mais il était moins adroit. — De la pommade ! lui criai-je. Mon prétendu m’ayant fait entrer chez lui par surprise, il ferma les portes et voulut me violer… Ne le pouvant, il me pommada et ne réussit pas encore. Vous, pommadez-moi… » En parlant ainsi, ses tentatives me faisaient décharger. Je soupirais de volupté. Mon père crut que c’était de douleur. Il arriva, me pommada, dirigea le vit de mon fouteur dans mon con, et dit à lui : « Poussez ! » A moi : « Soulève le cul ; étreins dans tes bras, seconde ton dépuceleur, à chaque coup, par un coup de croupe en avant ; passe tes jambes sur ses reins, et serre, en remuant du cul… Bon !… Bon !… Saccadez, vous !… Bon !… — Ah ! dieu !… quel plaisir ! s’écriait le fouteur. Comme elle a… le con étroit !… le mouvement… délicieux ! » Je lui dardai ma langue, en murmurant : « Mon cœur !… Mon roi !… Mon Dieu !… Je t’adore !… — Ah ! la chère petite amie !… Elle