Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/170

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me vis libre. Il allait sortir. « Je viens vous donner du plaisir, lui dis-je, mais sans en prendre ; vous m’avez trop fatiguée hier. — Allons, ma toute belle, que faut-il faire ? Vous enculer ? Vous encuisser, vous endosser, vous enaisseller, vous enoreiller, vous encoller, vous entétonner, vous décharger sur le nombril, me faire serrer le vit entre vos deux mollets, faire un con de votre soulier, ou de votre jolie mule ? Tout, je ferai tout, hors vous enconner ; je ne le saurais, parce que nous sommes, vous trop belle, et moi trop beau ? » Au lieu de répondre à ce langage, qui était de l’arabe pour moi, j’avais déboutonné sa culotte, et je le branlais d’une main, et chatouillant par instinct les couilles de l’autre. Il se récriait de plaisir : « Déesse !… Sacrée garce !… Divine putain !… Branle !… Branle !… Chatouille !… Chatouille les couilles !… Oh ! Oh ! quelles délices !… Bougresse !… Gueuse !… Putain !… Divinité !… Le foutre… vient !… » A ce mot, j’embouchai le gros vit, le palpotant de ma langue et du palais. Ce fut alors que Guaé en délire blasphéma : « Foutu Dieu ! Bougre de Dieu ! Sacré con de la vierge Marie ! Con de la Madeleine conillé par Jésus ! Con de sainte Thécle, de sainte Théodore, de sainte Catherine, de sainte Cécile, d’Agnès Sorel, de Marion Delorme, de Ninon, de la d’Aubigné, de La Vallière, de la Pompadour, de la Duthé, de la Lange, de la jolie Mars, de l’adorable et provocante Mézerai, de la jeune et naïve Hopkins, de la belle Henry, vous