Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/196

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libres, et il nous refout. Tâchez d’être libres aussi, quand nous serons prises, afin qu’il nous refoute alternativement.

Telle est notre histoire ; voilà ce que nous savons sur l’homme à queue. J’ajouterai seulement que dans le temps où M. Fysitère ne nous l’a plus mis, nous ayant des désirs, nous avons eu recours à mon père, à mon oncle, à Guaé, au procureur, et à mon premier galant, qui nous ont fourbies, Guaé en bouche, les autres en con. Cependant, nous avons toutes voulu avoir Guaé, à la première douleur pour l’accouchement : son vit, gros comme l’enfant, frayait le passage, et son foutre l’onctuait.

Après nos couches, nous avons prié mon père de nous choisir de jolis petits garçons non pubères, mais bandant roide, pour nous ramoner le con. Ces enfants, dont les petits vits huilés entraient calottés, ne déchargeaient pas, et cependant farfouillaient dans le connôt.

Les douze belles furent très excitées par ce récit, et quelques-unes allèrent sur-le-champ et successivement se faire ramoner par Fysitère, qui fut très étonné de cette boutade ! Il se servit de ses deux queues, en expédiant ainsi deux à la fois, une dessous, une dessus.

Cette bourrasque apaisée, Fysitère revint à ses us et coutumes. Mais bientôt ses trois coucheuses parurent enceintes. Il les pria, ainsi que Mme Linars, de lui en procurer trois ou quatre autres, pour lui faire