Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/195

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que je me repucelais par le bain et un peu de repos. Mon con et mon cul furent trouvés si appétissants, si jolis, que Fysitère les baisa tous deux. Puis il signifia au cupide Guaé qu’il avait un logement cloîtré, pour nous séquestrer, pendant tout le temps que nous lui ferions des enfants, moi, ma sœur et ma cousine. Il ne vit Doucette qu’habillée, et elle l’enchanta. Il nous emmena toutes trois, en disant que jusqu’à notre grossesse bien déclarée, on ne nous verrait qu’à un parloir.

Fysitère est extrêmement riche. Il donne vingt mille francs par an à Guaé pour moi, quarante mille à mon père, pour ma sœur et ma cousine. Le soir, après un excellent souper, il nous fit coucher toutes trois ensemble dans un large lit, où il se mit avec nous. Il me foutit d’abord. Puis ma sœur. Ensuite la carmélite, qui le fut deux fois sans déconner. Il me reprit. Puis ma sœur. Bref, nous fûmes ainsi foutues huit fois chacune dans la nuit. Ce qui faisait les vingt-quatre de Fysitère. Quand il en foutait une, les deux autres lui chatouillaient, une la queue du cul, la seconde les couilles.

Nous devînmes grosses toutes trois à la fois. Il nous déclara qu’il ne nous le mettrait plus qu’après nos couches et l’allaitement. Il vint ici. Il vous vit, madame ; il vous foutit. Il épousa votre fille aînée, enconna les cinq autres, fourbit vos deux nièces, ramona la bâtarde de votre mari, viola vos deux chambrières, et vous engrossa toutes. Durant ce temps-là, nous accouchâmes, nous allaitâmes, nous nous trouvâmes