Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/236

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avec amour. » La petite déchargea trois fois, mais elle n’en pouvait plus… Il me lava, et je la réenconnai… J’eus encore plus de plaisir, parce que la petite avait acquis de l’usage, et que le gros vit de son frère avait frayé la route… Depuis ce jour-là, nous foutîmes Minonne tous les dimanches et fêtes. La belle-mère s’en aperçut pour moi, mais elle ne dit mot.

Enfin un jour, Traitdamour me demanda si je voudrais aussi montrer à écrire à Connette, sa maîtresse pour le mariage, depuis que la mère de Tendrelys, qui craignait un dépucellement, lui avait absolument ôté toute espérance. « Soit », lui répondis-je. Je montrai donc à Connette. Au bout de deux mois, cette jeune fille étant un jour à la fenêtre, fort penchée en dehors, et montrant une jambe fine, que mes yeux dévoraient, Minonne, qui prenait son exemple d’écriture, le remarqua. Je lui tenais les tétins, et la priais de me prendre les couilles. Elle me quitte, va vers Connette, lui dit tout bas : « Laisse-toi faire… » la trousse, me mène sur elle, lui beurre le con et à moi le vit, lui dit : « Cambre-toi, ma fille… » Et à moi : « Enfilez juste, vous voilà dedans… » Connette se cambra, et suivit toutes les indications de son amie. De sorte