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Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/235

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matrice me pincer… L’enfant s’agitait par mes ordres, mais sans décharger.

Son frère arriva dans le moment. Il fut transporté de joie. « Ah ! vous la dépucelez ! Quel honneur et quel bonheur, pour elle et pour moi !… Décharge-t-elle ?… As-tu du plaisir, ma petite sœur ? — Elle ne décharge pas, répondis-je, la chère mignonne : elle souffre, mais c’est avec un courage !… Vois ce tortillonnement de croupion… » Traitdamour, touché, glissa une main sous le ventre de la petite, et lui chatouilla le haut de la fente de sa mottinette imberbe… Les yeux de l’enfant se vitrèrent ; elle se roidit, et tournant sa jolie bouche de mon côté, elle me darda sa petite langue, déchargea pour la première fois, et se pâma… Je déchargeai comme elle ; je n’avais jamais eu tant de plaisir…

Quand j’eus déconné, son frère me demanda si j’en étais jaloux ? « Oui, de tout autre que de toi. — Eh bien ! votre foutre va servir de pommade à son joli conichet ! » Cependant, Minonne voulut pisser. Son frère la renversa sur le dos, au pied du lit, et l’enconna vigoureusement, malgré la grosseur de son membre. La petite cria. « Remue du cul, et décharge avec délices, pauvre orpheline, lui disait-il, en la saccadant ; tu es enconnée