Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/68

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ou de la matrice ; cet organe de volupté, qui n’est atteint que par un vit long, me suçait le bout de l’engin déchargeant… Et cette idée délirante, en me voyant sur la plus belle des femmes, renversée sur le dos, bien enconnée, se pâmant de plaisir : « Je fous ma fille. Je lui décharge dans le con… Nos foutres mêlés peuvent lui faire un enfant tout de moi… Je fais cocu le gueux, le scélérat de Vitnègre ! Je fous sa femme, qu’il croit morte, qu’il n’a jamais foutue… Nous la foutons, Timori et moi, l’un en con, l’autre en cul, tandis que le vil jean-foutre se branle le vit à sa divine intention. Il la croit écartelée par le vit-timon de son exécrable moine… et son étroit conin décharge avec nous, comme celui d’une princesse foutue par un jeune garde du corps !… » Ces idées, rapidement roulées dans mon imagination, doublaient, triplaient ma volupté…

Ma fille me fit déconner : « J’en suis pleine, me dit-elle, le devant, le derrière : il faut que je me purifie. » Je courus lui chercher de l’eau tiède chez son hôtesse, Mme Brideconin, que je trouvai seule auprès du feu, des tétons blancs comme neige découverts. Je les baisai, pris l’eau qui chauffait pour elle. Son mari me dit : « Je viens de le lui mettre, à l’intention de votre fille, la charmante Mme Poilsoyeux » (nom que je lui avais donné, pour qu’elle ne portât pas celui de son infâme mari). Je rentrai. Je lavai moi-même avec une fine éponge les charmes secrets de ma déité. Il y avait un peu de sang à la rosette, et même au conin. « Eh quoi ! ma délicieuse, tu as donc encore souffert ? — Oui, mon cher bourreau, mais le plaisir l’a toujours emporté… même en cul ! » Conquette purifiée, me dit : « J’étais si pressée de jouir avec vous, que je n’