Page:Retif de La Bretonne - L’Anti-Justine, 1798.djvu/98

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coups, avec une femme charmante, que je veux régaler, et à laquelle je veux donner haute opinion de moi ? Ainsi, tu ne l’auras pas de jour. Mais tu l’auras vue avant de la foutre, pour la mieux servir. — Bon, bon ! Il y a quinze jours que je ne l’ai mis, ni à Connette, ni à ma sœur, et je n’en fous point d’autres… » Nous arrivâmes.

Je lui fis voir, par une portière, Conquette, qu’il ne connaissait pas… « Oh ! qu’elle est… provocante… foutative !… » J’entrai seul : « Dététonne-toi, trousse-toi toi-même, dis-je à Mme Poilsoyeux : tu es vue par un jeune homme de vingt ans, beau comme l’amour. — Mon fat ?… — Ton fat : il se nomme Traitdamour. Ainsi, montre tout, en abluant. Je retourne auprès de lui. »

De retour auprès de mon étalon, je lui dis : « Regarde-la bien, elle va s’abluer, et montrer con et cul… » L’âme de mon gendre momentané passa dans ses yeux. Conquette se découvrit les tétons, épongea légèrement les bouts d’eau-rose. Ensuite elle se troussa au-dessus des reins, se parfuma le cul et le con avec une autre fine éponge, tendit le cul, se faça bien le con. Puis elle se renversa sur le foutoir, avant de fermer les rideaux. Je les allai tirer, en disant à Traitdamour de me suivre dans un instant. Je me jetai sur la délicieuse Poilsoyeux, et l’enconnai. Traitdamour me chatouilla les couilles. J’émis avec fureur. Ma fouteuse se récriait de volupté… Je me hâtai de déconner.

Traitdamour attendait, tout déculotté. Il se