par le respect affectueux ; enfin provoquer une sorte de fusion des anciens et des plus jeunes, permettant à ces derniers l’accès des salles de rédaction et des librairies (Banquets de La Plume) ;
« e) Relever chez nous le culte des maîtres, malgré l’indifférence hostile ou l’esprit de parti {Souscription pour Verlaine à l’hôpital et pour le Monument Baudelaire).
« Pour mieux prouver l’indépendance absolue de la publication, je me suis abstenu de me mettre en évidence : à mon sens, le rôle d’un rédacteur en chef est de choisir la rédaction, mais non d’y participer — sauf pour doubler chaque collaborateur, pour écrire au pied-levé (pardon pour cette image fausse) un article manquant au dernier moment. Tout ce que j’ai publié ici était du pied-levé, des lignes griffonnées en hâte pour ne pas retarder l’apparition d’un numéro.
« Un rédacteur qui écrit autrement dans sa revue, risque :
« S’il a du talent, de faire une publication subordonnée à sa personne et par conséquent fermée aux bonnes choses venant d’étrangers ;
« S’il est sans talent, comme nécessairement il aspire à la première place, d’être obligé, pour garder cette place, de n’avoir autour de lui que des non-valeurs.
« Dans les deux cas, c’est l’œuvre qui en souffre. Ou le Figaro de Villemessant ou l'Intransigeant de Rochefort. Pas de juste milieu.