pe par les logis des Huguenots) n’eut pas ſes gẽs preſt s, & que du Mas Commiſſ aire s’endormit plus de l’heure aſsignee : & cependant vn certain homme (qu’on n’a pas veu ny cognu depuis) qui eſt oit paſſ é dans vne nacelle de la ville aux fauxbourgs ſainct Germain, ayant veu tout ce qui auoit eſt é fait toute la nuict ſur les Huguenots en la ville, auertit enuiron les cinq heures du Dimanche matin, le conte de Montgommery de ce qu’il en ſcauoit. Le comte de Montgommery en bailla auertiſſ ement au Vidame de Chartres, & aux autres ſeigneurs & gentils hommes Huguenots logez aux fauxbourgs : pluſieurs deſquels ne ſe pouuans perſuader que le Roy fuſt (ie ne dy pas autheur, mais ſeulement conſentant de la tuerie) ſe reſolurent de paſſ er auec barques la riuiere, & aller trouuer le Roy : aimant beaucoup mieux ſe fier en luy, qu’en fuyant, monſt rer d’en auoir quelque deffiance : d’autres y en auoit, leſquels cuidans que la partie fuſt dreſſ ee contre la perſonne du Roy meſme, ſe vouloyent aller rendre pres de ſa perſonne, pour luy faire treshumbleſeruice, & mourir ſi beſoin eſt oit à ſes pieds, & ne tarda gueres qu’ils virent ſur la riuiere, & venir droict à eux (qui eſt oyent encores és fauxbourgs) iuſqu’à deux cens ſoldats armez de la garde du Roy, crians, Tue , tue : & leurs tirans harquebouſades à la veuë du Roy, qui eſt oit aux feneſt res de ſa chambre, & pouuoit eſt re alors enuiron ſept heures du Dimanche matin. Encores m’a-on dict que le Roy prenant vne harqueboufe
de chaſſ e entre ſes mains, en reniant Dieu, dit :