gneurs, Gentilshommes & gens de
Conseil treſnotables, chargez d’or,
d’argent & de meubles dont ils ont
vuydé leur pays pour s’en venir
peupler le noſtſtre. A nous qui leur a-
uons couſtſté en faiſant nos propres
affffaires vn monde d’argent de deſ-
pẽſe pour le deffffray de nos Ambaſ-
ſadeurs, leſquels neantmoins n’ont
daigné accepter l’ordre de Mon-
ſieur S. Michel qui rend tous ceux
la qui le portent, couſins de Char-
les de Valois. Il ſemble pluſtſtoſtſt que
nous ſommes leurs deteurs en tou
te façon. Et quãd bien tu pourroys
monſtſtrer que nous ſommes en quel
que ſorte les creanciers de tes Fran
çois, quel bien fay-tu Coſmopoli-
te ny à eux ny a nous auſſſſi, nous fai
ſant part de leurs miſeres & deſcou
urant leurs pouretez ? n’eſtſt ce pas
autant comme ſi tu nous diſois ? Il
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