re, & à l’autre en particulier de ſe reſſ entir) c’eſt oit
de tout exterminer, par les voyes que nous
auons touchees au commencement de noſt re diſcours,
ſe confirmant en ce deſſ ein par pluſieurs
autres impreſsions, qui d’elle-meſme & d’ailleurs
luy ſuruenoyent tous les iours : mais ſur toutes,
celle qui eſt ſucceſsiue & à ſa maiſon, & à ſa nation,
à ſçauoir, de hayr à mort ceux qu’vne fois ils
ont offenſez, & qu’il ne ſe faut reconcilier à vn ennemy, que pour le deſt ruire.
Ce qui l’irrita auſsi bien fort, fut vn tableau de
quatorze ſeruiteurs ſecrets de la Royne, entre
leſquels le Peron tenoit le premier reng peints au
vif auec elle. Lequel le Cheualier de la Battereſſ e
ſuppoſa vn iour (ainſi que l’on m’a dict ) au
lieu d’vn deſſ ein de ſa maiſon des Tuyleries,
qu’il trouua ſur le lict de l’antichambre de la Royne,
& l’enleua ſubtilement, logeant en ſa place le
tableau, lequel toſt apres fut veu au grand regret
de la Dame & detriment de ſa bonne renommee.
Le pol. Mais pourquoy eſt -ce que la Battereſſ e fit
ce tour-là.
L’hiſt . On m’a dict que ce fut par deſpit, & à
cauſe de la ialouſie qu’il auoit conceu de ſe voir
poſt poſé à tant de vilains, de voir (di-ie) qu’il n’auoit
peu eſt re receu en meſme charge auec ces
quatorze, luy qui comme bon & beau eſt alon penſoit
l’auoir mieux merité.
Ceſt e ſuppoſition de tableau enuenima fort la
Royne contre les Huguenots, qu’elle cuydoit luy
auoir ioué ce tour.
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Apparence
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D I A L O G V EI.