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râRIObË DE KAMAKOtTftA 235

Entraîne les fleurs : Ce qui tombe et passe, C’est mpirmêmeK

(Hyakouninn-isshou n° 96.)

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ASSISTANT DU SECOND SOUS-SECRÉTARIAT D'ÉTAT

Çoj*r cgllç qui ne vient pas, Gomme l’algue marine qui brûle Dans Je calme du soir g ( la côte de ÏMatsouo,

( le rivage de l’Attente, Moi aussi, je me consume * f

(if.-j., nf 07.)

KARYqy

Par cette soirée Où, sur la rivière de Nara, La brise souffle doucement, On fajf }es lustrations : de Tété C’est le signe 9 .

{H.-i., 98.)

J. Kinaîsouné (1169-1344)86 fil bonse après avoir joué un rôle açjif au début au xiu* siècle. C’est l’ancêtre de la famille Saïonnji, clont le chef actuel, après avoir puisé à Paris (180M88O) les princi-

5 es d’une ppli tique nouvelle, devait succéder au prince ILÔ comme irecteijr du « parti constitutionnel » et devenir enfin président du Conseil iiQ0H9Q8, 1911-1912), puis premier délégué du Japon à la Conférence de la Paix (1919). — Cette poésip rcpo.se, comme de coutume,, sur un jeu de mots : fourou, avec le double sens de « tom- ber », comme lu neige, et de « passer », comme la vie humaine. (Conrip. la tannfea d’Ono no Komatchi, p. 103.)

2. Poésie du compilateur lui-même. — Les pêcheurs font brûler lies algues pour en employer la cendre comme engrais. — Jeu de WOts aur Matsouo, la Plage des « Pins », qui contient le verbe « at- tendre ». (Coin p. le n» 16, cj-dessus, p. 108.)

3. Foujiwara no Iétaka ; Karyou, à la chinoise. — Les prêtres shinntoïstes faisaient des lustrations (miçoghi) dans la rivière, avant la Purification du siiième mois (voir le Bituel, p. 25) ; origine mythique de cette coutume : le bain d’Izanaghi, Kojiki, X, ci-dessus, p.42.

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