Page:Revue de Paris - 1894 - tome 2.djvu/713

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NOTES DE THÉÂTRE ET D’ART LES PASTELLISTES FRANÇAIS l>urc|ui tait ru ulili.er les ressource», rien no traduit mieux que le pastel, du premier coup, les plus beaux effets ot les plus savantes roloralions de la nature ou du rêve. Il faut féliciter la plupart des exposants de la rue de Sèzc d’avoir ainsi comprit leur tache et de non. avoir donné, par ri par-là, de délicieuses impressions. Ainsi. M. Gaston La Touche, aut..ur d’une Léda un peu tortueuse, marie avec un bonheur extrême l’or des soleils, le pourpre des corolles et le blanc des cygnes, puis il fait éclater les vague» «cnmantes de la mer en furie avec un tel brio qu’il donne l’idée du mouvement •les Ilots. M. Holl, lidèlo au Plein „,> , inonde île lumière le beau corps d’une paysanne qui se pandit dans un pré vert ; il enveloppe de brumes matinales sr» doux paysage». M. Due/, dans des ciels tourmentés, fait passer drs ravon. de lune éclairant des plages désertes ! et, .o u. la voûte d’a/ur, étale un o.éan de lames ■n«i éhlouissantesquedo l’arpent en ébullilion. M. No/al procède par éclulioussures ; il jetto les végétations luxuriantes au l>ord des eaux claires ou bien, comme ’.'"" radieux village do Garcliesenavril, il pare ses arbustes de toutes les plu.chaloyantci couleurs du printemps. M. Lau rent Desn.us.eaux fait jouer à nos veux le. soies versirolorrs d’un telier deliro dense,, présidé par une sveur à cornettes. qui ferait un tableau prcscpi.. irréprocha ble .’il avait mis dan, la ^’nombre ri »acrilié le. jeune, ouvrier.- , du .econd plan. D’autres u livre», moins frappantes. xuis donnent des sensations plus intimes. M. Ménanl. v... .. charme avec se. belle» places découpées et boi.ée.,

, grandes

hpies. à loo. „mbré.. nù des naïades, «ou. les Dernier, rayon, ,l „ *„>, sc proll. p. ni ou s’isolent ; M. Lh. -r mitte.ave , ■», . , vieille, , haumi.- r cs. ses pitloreMp.es nies de S,nntl„l„ . si vrai,-. , a ve c ses baigneur. et «es baigneuses sur de» tertres à l’abri. le beaux arbres, dan, de, demi-teinte, fre. pn.rn|.,ire. : de vrai, poèmes ru,li,p ,es. M. Guignard poéli.e a,,,.} i„ , ;r ,-|,.irn. pèlrc en montrant des Ub. , artun qui se profilent sur -les ciel, clairs, ou . revenant a ses moulons, des troupeaux enveloppés de poussière, p,j renlrenta la brune dans des hameaux index is. M. Lamrdr reste fi dèle 4 ses maisons neigeuses, rudimenlai re..à. es landes de vapeur bleued’où émer gent des bandes de forêt ; mai. M. Billoltr renonce aux « forlifs „ pour nous em mener avec lui, en Albanie, voir le» plu. belle, montagne, du monde, qu’il dé faille avec un art charmant. On peut s’étonner de ne pas voir plus do fleur» on cette exposition : le procédé s ’ j prêterait admirablement, s i l’on en juge par les Boulet ,lr neiuc dam un rase l’Inné, de M. Due/ ; les pavots allégori <|"e» de M. Albert Maignan, d’où s

xha lent des vapeurs calmant l a /*,<./<•«. assoupie ; le, hit et le. orchidée, de M. Guillaume Dubufe. ornant l e mai. teau bleu d’une ravj..an !e figure qui se lait une auréole de son éventail ; enfin, les Heur, symbolique». f7rarj du mal’ . de M. Callot. abritant l a tète décapitée de l a Martyre. Mai, bien supérieure est l a •Source, du même, une nudité pudique, de forme» sveltes, qui se fait car. ,-, i I , visage jur l’onde jaillissante. M. Jpanniot, avec de» fond, de passage, présente plusieurs jeune- lille. a candide, expres.ions un peu cherchée.. , mai. trou vées. M. Eliot placo ses vivant, pcrsoiinages dan. de, intérieur, harmonieux

i l a tous l.s suffrages avec l e petit ,^ r trait ,1., M. /’„„/ Hameau dan» son rùle du Fil, naturel. M. ||,.||ou li(.uri. ,|c jeun,-» érhevclées, bi/arrement rons-Iruile. , e n a„«/ jolis Ions ; et, par cou tra.le.M . Machard. ollre une u.ar qui.

  • poudré... mouchetée. drapée, phi. ,,

d’artifices. E.l-cebien l a même main de M. Rosset-Granger qui carec de char manie, têtes .iifaulines et qui rravo.me avec hjrdi,„e le, vrai, prolil. de MM. lj>uisOanderajeelJae,}ue,.urmuRd'> E-t ce hiin du même Gcrx.-x . celle Sur- /"-■«■ . une jeune femme qui »e voile de ses rliri eux, . pion prendrait pour un camaïeu ancien, et ces ravissante» tètes de nouxeau- "•. au «ein, tracée, en quatre roui., de crijon ? Je retrouve U même opposition, elji l’en loue. — comme les précédent..,— chez M. Lucien Dourel.quioxposeccs deux portrait,

Madame Omneau. d’une nobl. »»e et d’une finesse esquisc, ; M. Cain. l e sympathique statuaire, trè. .. voulu ... trè. coloré, très souriant. t

V-l prè. d . l a porte , ’ , l a .o rtie

on re.le avec plai-ir »urce »onrirelà.