Page:Revue de l'art ancien et moderne, juillet 1906.djvu/128

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

LA PEINTURE ALLEMANDE DU XIXe SIÈCLE 101 (1789-1869) est l'égal de Cornélius par la sincérité; lui aussi n'a rien peint qu'il ne crût de son devoir de peindre : mais, comme artiste, il lui est înfé- rieur; pour Cornélius, l'art était tout, la religion se confondait avec l'art; KAULBACH. — LA DESTRUCTION DE LA TOUR DE BABEL. Décoration de l'escalier de la Nationalgalerie, Berlin. catholique, au contraire, avant d'être artiste, Overbeck n'avait recours à la peinture que pour traduire sa foi ; né dans l'Allemagne du Nord, de famille protestante et converti au catholicisme, il devait faire effort pour se plier à la conception italienne et catholique des préraphaélites et de Raphaël dont il s'inspirait. Ses disciples, ses amis : Hess (1798-1863), Fûhrich (1800-1876), Veit (1793-1877), furent de bons artistes et de bons