quent de se perdre ou de disparaître par quelque accident imprévu. C’est un service inappréciable dont il faut lui savoir gré. Les historiens pourront un jour reprendre ces documents pour en faire une histoire critique : il est impossible d’effectuer ce travail dans l’Inde, où les matériaux sont trop peu nombreux et où les références manquent presque totalement.
Les publications de la Société de l’Histoire de l’Inde paraissent en général tous les deux mois par fascicules de 96 pages in-8o. Elles sont imprimées à l’imprimerie du Gouvernement.
Si les Archives anciennes de la Marine sont déjà pourvues depuis longtemps d’un excellent État sommaire, ainsi que d’un Inventaire spécial de la série B, tous deux très soigneusement établis naguère par M. Didier Neuville (État sommaire des Archives de la Marine antérieures à la Révolution. Paris, L. Baudoin, 1898, in-8 ; Inventaire des Archives de la Marine : série B, service général. Paris, L. Baudoin, 1886-1889, 2 vol. in-8), il n’en est pas de même des archives modernes. Rien, jusqu’à ces derniers temps, abstraction faite de très anciens cadres de classement, n’avait été publié sur elles. Aussi les travailleurs seront-ils heureux d’apprendre que la Revue Maritime a commencé l’impression d’un Inventaire sommaire des Archives modernes de la Marine, série BB4. Les documents contenus dans cette série, qui comprend une partie notable des papiers du Bureau des Ports et du Bureau des Mouvements de la Flotte (lequel succéda en 1813 au Bureau des Ports), permettent de se rendre compte de ce que furent les campagnes militaires de 1790 à 1870, les croisières d’escadre, les missions particulières des bâtiments isolés, l’action multiforme des stationnaires de la flotte française de 1790 à 1870. Là se trouvent groupés la plupart des documents qui concernent les campagnes d’Égypte, d’Orient, du Mexique, comme aussi les documents se rattachant aux expéditions scientifiques
