Page:Revue de l’histoire des colonies françaises, 1914.djvu/113

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

met de se mieux rendre compte des lacunes existantes dans l’histoire de la Nouvelle-France jusqu’en 1713, — date à laquelle, sauf pour la colonisation du Cap-Breton, traitée d’un seul coup jusqu’en 1744, s’arrête le tome I de cette nouvelle édition ; — aucun livre ne montre mieux les progrès réalisés et les points où les progrès ont été insignifiants. Mais le seul fait de signaler ces points est une invitation à s’y appliquer ; aussi, le jour où de nouvelles découvertes permettront de les préciser, de préciser en particulier l’histoire de ces relations entre les marins français et les sauvages du Canada dans la seconde moitié du xvie siècle que nous signalions dès 1902 à MM. Caron et Sagnac comme un point particulièrement important à étudier (cf. l’état actuel des études d’histoire moderne en France, p. 69), à M. Garneau devra revenir certainement, dans la pensée des amis de l’histoire canadienne, un souvenir de gratitude.

Cette gratitude s’accroîtra certainement encore après la publication du tome second et dernier de l’ouvrage. Puisse cette publication ne pas se faire longtemps attendre, voilà le vœu que nous transmettons à M. Hector Garneau au nom de tous ceux qui s’intéressent au passé colonial de la France.

Henri Froidevaux.


II

NOTES BIBLIOGRAPHIQUES


Une bibliographie de Honfleur. — Si l’on était tenté d’oublier le rôle considérable joué naguère par la vieille cité normande de la Côte de Grâce dans l’histoire des navigations au long cours et des entreprises commerciales et coloniales, l’intéressant Essai bibliographique sur Honfleur et son canton publié par M. Charles Bréard quelques semaines avant sa mort suffirait à le rappeler. En parcourant cette consciencieuse bibliographie (Honfleur, imp. A. Berranger,