donne et les soumet à une pensée qui en domine l’ensemble.
Ce sera donc dans l’unité de l’aryaque et de sa physiologie que nous étudierons les principaux faits relatifs :
1o À la phonologie et à la morphologie des syllabes ;
2o À la lexiologie, c’est-à-dire à la formation et aux développements des vocables ;
3o À la phraséologie, c’est-à-dire à la syntaxe et à la grammaire qui n’en est que l’instrument.
La phonologie est la connaissance des sons et des bruits de la parole considérés en eux-mêmes et dans leurs variations.
Qu’elle soit faite d’un ou de plusieurs sons, accompagnée ou non d’un ou de plusieurs bruits, la syllabe, abstraction faite de toute signification, est l’objet de la morphologie. La morphologie tue donc cet être vivant qu’on appelle mot, pour n’étudier que son corps syllabique sous le rapport de sa forme (μορφη) et de la disposition des éléments phonétiques absorbés par cette forme alors qu’elle est complexe (sa, sar, sarp), au lieu d’être constituée par une voyelle simple (a, i, u).
Nés des proportions variables du tube vocal et des divers moulages exécutés par le pharynx, la bouche et les fosses nasales, les sons du langage peuvent être considérés comme les couleurs de la voix, ce produit du larynx indifférent par soi aux modulations que lui imprime