tions générales, s’ajoutent certaines connaissances particulières, assez vagues encore, j’en conviens, mais dont l’on rougirait à juste titre de se trouver privé : l’attraction des corps célestes, l’emprunt de la lumière planétaire, la périodicité des phénomènes.
Des notions équivalentes sur la linguistique et la philologie comparée sont, je le répète, monnaie courante en Allemagne ; il faut avouer qu’en France ces données, si vagues pourtant, si peu développées, loin de faire partie du domaine public, ne sont que le partage d’un nombre bien restreint d’esprits curieux. Oserait-on dire qu’il n’y a pas là une lacune des plus déplorables ? Je ne prends pas à tâche de démontrer ici que la linguistique a bouleversé, ou pour mieux dire, a élargi d’une façon tout autant inespérée que merveilleuse la science historique ; et cela pourtant serait presque nécessaire à la masse considérable de ces prétendus lettrés, dogmatiques du statu quo, tout aussi bien fermés aux résultats de la linguistique qu’à ceux, par exemple, de la géologie, et, pour tout dire, de chacune des sciences naturelles. Je ne donnerai qu’un exemple de cette crasse et monstrueuse ignorance, et pour ces deux épithètes je ne prétends pas m’excuser ; lisez plutôt :
« ....... Cette religion est le bouddhisme ; elle remonte peut-être aussi loin dans les temps que le christianisme, car l’homme qui passe pour son fondateur, Çâkia-Mouni, et qui vivait à peu près en même temps que Mahomet, n’en a été réellement, comme ce dernier l’a été pour l’islamisme, que le réorganisateur et législateur suprême. Le monde, où le levain chrétien venait d’être mis depuis quelques siècles, fermentait puissamment quand ces deux hommes parurent. Dieu, pour des desseins que lui seul connaît, permit qu’ils