avant, tantôt après celui du temps, comme on va le voir, et trois temps simples : présent, passé, futur, dont les caractéristiques sont les mômes qu’à l’indicatif.
i° Présent. — Indice modal + ku : tâHa-ha-ku-kh, il faut qu’il boive.
2° Parfait. — Indice modal 4- kha : tàiia-ka-khà , il fallut qu’il bût (apocope comme à l’indicatif).
3*> Futur. — Dôka + indice modal : tàiïa-dôka’ka, il faudra qu’il boive (même apocope).
V. Le nécessitatif-conditionnel n’est autre que la combinaison du mode précédent avec le conditionnel ; il en cumule donc les deux aflixes de la façon qui suit : présent : tàna-ka-gu-ii, s’il faut qu’il boive ; futur : làûadôka-ka-gu-n, s’il fau<lra qu’il boive.
VI. L’impératif n’a que le présent (le futur s’exprime périplirastiquement). Il n*a également qu’une personne, la deuxième, aux trois nombres : tàiia-da, bois ; tanadhek, tâiki’ce, buvez. Dans ces deux dernières formes, c’est tout simplement l’affixe du duel ou du pluriel du pronom de la deuxième personne qui s’agglutine sans intermédiaire au tbème pur.
VII. L’infinitif n’a point de temps, mais il se présente sous deux formes modales dont la différence fonctionnelle n’est pas nettement définie. La seconde est la plus usitée. L’une et l’autre prennent les ’désinences des trois personnes et des trois nombres. — Infinitif premier : tàna-Tian, moi boire ; tâna-men, toi boire ; tàna-gan, lui boire, etc. — Infinitif deuxième : tàna-gta, moi boire ; tâm-gtxen, toi boire ; tàm-gta, lui boire, etc.
