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Page:Revue de linguistique et de philologie comparée, tome 14.djvu/136

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« 3. Elicera is « the church » rather than a locative « to the church » ; for it still exists in one dialect, the Salazarais, in which substantives terminated in the in indefmiti de clension by a add ra to the defmite. It is thus that eliza in this dialect signifies « church » while « the church » is elizara.

« 4. Belatera, priest, seems to be nothing but the Roncalais bereterra, which means the same in this dialect. It is derived from beret or barette, as is also the barataria of Oyhenart ; so to say « homme à berret », the man who wears the « barrette ».

5. Uric, water, is not a genitive, although translated by « de l’eau ». Urik is ur plus the indefmite suffix ik which translates the French de, or the English « some ». Urik is thus « some water ».

« Wentworth Webster. »


Je crois utile de présenter à mon tour quelques observations ; mais auparavant il me paraît intéressant de reproduire intégralement les passages cités par M. Fita et relatifs aux mœurs, au caractère, en un mot à l’ethnographie des Basques et des Navarrais de la fin du XIIe siècle[1] :


« Ubicumque Navarrus aut Basclus pergit, cornu ut venator collo suspendit et duo jacula aut tria quae auconas vocat, ex more manibus tulit.

« Sotularibus, quas lavarcas vocant, de piloso corio

  1. Un ami a bien voulu m’envoyer une copie de ces passages ; car je n’ai pu me procurer encore les articles de M. Fita.