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Page:Revue de linguistique et de philologie comparée, tome 20.djvu/108

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MM. Dupuis et Mousset font remarquer tout d’abord que les Tamouls divisent le jour en 60 nâjigei ou heures, puis l’heure en 60 vinâḍi (minutes), et le vinâḍi en 60 noḍi. Ceci posé, ils rappellent que, dans le pays tamoul, l’année a une durée de 365 jours 15 heures 31 minutes et 15 secondes, savoir :

sittirei a 30 j. 55 h. 32 m.
vâigâçi 31 24 12
âni 31 36 38
âḍi 31 28 12
âvaṇi 31 02 10
purattâci 30 27 22
âippaçi 29 54 07
kârttigei 29 30 24
mârgaji 29 20 53
tâi 29 27 16
mâçi 29 48 24
panguni 30 20 21 15 s.

L’excès de 15 heures 31 minutes 15 secondes sur l’année commune grégorienne fait, au bout de 4 ans, 1 jour et 2 heures 5 minutes, mais en quatre ans[1], nous avons une année bissextile qui réduit la différence à 2 heures 5 minutes indiennes. Ce reste peut déranger la concordance des calendriers, s’il s’agit de périodes un peu longues. D’ailleurs, cette concordance est déjà rendue difficile par les durées inégales des mois et par ce fait que les mois indiens commencent à des heures différentes par rapport au mois européen correspondant. M. Dupuis a

  1. Il faut excepter trois années séculaires sur quatre (1700, 1800, 1900, 2100, etc.).