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deux rameaux germain et roman, se sont développés plus tard parallèlement chez l’un et l’autre. Non seulement le latin n’est pas ici un initiateur, mais c’est un retardataire arrêté dans son développement normal par le motif que nous avons cité plus haut et par l’influence corruptrice de la langue grecque. À son tour, le latin a puissamment contribué à corrompre notre langue littéraire ; mais si son action a été puissante, ce n’est pas aux débuts de notre littérature qu’il faut la reporter, mais bien à l’époque de son plein épanouissement.

Eugène HINS.