Page:Revue de métaphysique et de morale, 1897.djvu/127

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v DARLU. ;–- La- Solidarité. ..̃>̃ :̃̃ ̃ r 123 ̃̃̃ ’r artificielle puisqu’elle est l’œuvre des. juristes, en partie V tempo^aire puisqu’elle est l’expression d^uù état ’social -passager, et qui, ; en tput^cas,,s’appuie sur l’organisation ïiïxyn :$taî~%anieulJLer ;-]$uà : ̃̃̃̃ peuple, d’une. nation. Or ;à la hauteur où M.’ Bourgeois naus. ; avait entraînés, nous ne distinguions plus ni peuples^ni classfis,ni cités, ’̃ ;/Xii ̃patries ; onv ne distinguait pas’ davantage ; l’histoire avec ses. changements incessants, où’ est pourtant Ta racine de notre ; yie réelle. Enfin la loi ciyile^est une force et non ^ine idée/ ’unie > yiolence.e^xterieure, ;eb non- un deypir de :çoiiseience. ;Conïinênt serait-il possible ; logiquement you raisonnablement de ; transformer une dette morale, ; une. obligâtian inscrite dans ’la conscience qui nouslaisse libres, qui exige .et justifie notre liberté, ;en une ’dette ̃̃ matérielle dqnt le souverain exigerait le paiement en espèces, sous la -y. menace de nous enlever notre liberté. et nos droits ? La distinction classique de l’ordre moralèt de l’ordre politique qui remonte à l !àn•̃ tiquité et qui est le principe du libêralisnïe, paraît s’efifacer ici. i.. -.Voilà .deux exe ;mples ;;j’en pourrais donner^ d’autres pour prouver que la ; méthode positive îi’a .aidé en quoi que ce soit l’auteur, je ne dis pas a concevoir ; -mais, à justifier, ! même ; imparfaitërnènt, l’ideai généreux .qu’il doit à, sa foi républicaine : et ïqui reste -ici aussi ̃̃ abstrait, aussi théorique^ qu{il a pu l’être pour J.-J. ïloussëau ; Et maintenant le critérium scientifique ise prête-t-il : mieux, à vérifier ; à démontrer l’idée morale, soit l’idée d’une .dette inorale, telle, que ; l’aj connue ’M. Bourgeois ? ? Y a-t-il donc une science, ; qui’ £ : pourrait démontrer île devoir social ? M. Bourgeois, après d’autres^ s’adresse.à la Mologie, àJa science dès fonctions, et des prçanes ; de la vie animale. ; Mais n’ést-iLpaséyident, d’une i sorted’évidence.sensibleîque la yie ; .animale n’offre’ que de vagues analogies avec la -société humaine ? ?et ; que l’organisme d’un rongeur ûu d’un.rumihant v n’a guère rien à voir avec’rorganisme- social ? et enfin que la : sQlïdarite ; anatpmique des organes d^unctorpsylyant7 ;n^ ; pas beaucoup.’ plus de rapports avec la solidarité des patrphsètdës : ouvriers ? Ne vaudrait-il, pas mieux entrer tout de suite dans lasociologié^ppur y ; ̃̃̃̃̃̃̃̃ étudier la solidarité économique .qui résulte delà division du.tr a^vail, et qui semble bien, être celle dont parie M. Bourgeois, puisqu’il r la fait consister dans un échangé de services1.^ cette solidarité, et "̃̃ 1. P.’ 138. « Cet" Échange de ;" services ; est la-mâtièrs du quasi-contrat d’association qui Jie tous lesjho.mmes. » ’.̃̃ v ’̃’̃ • ’̃̃