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Page:Revue de métaphysique et de morale, 1897.djvu/271

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DELBCEtJF. NOTES SUR .LÀ MËCARIQUÈ. 267

duit de ce poids par cette hauteur. Enfin, si nous prenons d. comme étant l’unité d’impulsion nécessaire pour élever l’unité de poids p à la hauteur unité h, le facteur c devient égal à l’unité, et l’on a D = PH. PH. [A]

Cette égalité peut se .formuler brièvement comme suit l’impulsion, la dépense d’énergie pour élever un poids donné à une hauteur donnée est égale au produit de ce poids par cette hauteur. •11. On est convenu de prendre pour p (unité de poids) le kilogramme, pour h (unité de hauteur) le mètre ; et l’on appelle kilogfammètre la dépensé d’énergie nécessaire pour élever un kilogramme à un mètre de hauteur.

On appelle travaillé produit d’un poids par la hauteur à laquelle on l’a élevé. Le kilogrammètre est l’unité de travail. Le produit PH représente donc le travail effectué par la quantité •d’énergie D, et la formule du paragraphe précédent peut s’énoncer f comme suit Le travail est proportionnel à la quantité d’énergie dépensée1.

Scolie. Le résultat travail est le même quel que soit le chemin que l’on aurait fait suivre au poids, et alors la dépense d’énergie pour- j rait ne pas être la même, comme on le comprendra par la suite. Mais nous supposerons toujours que le chemin.suivi est la verticale.

Le travail est ainsi l’extériorisation de la force, c’est-à-dire que la force de l’être mouvant a passé dans l’élévation sensible d’un poids à une certaine hauteur.

. Dans l’évaluation du travail, le poids compense la hauteur et réciproquement, c’est-à-dire qu’une augmentation de poids équivaut à une augmentation de hauteur et réciproquement. En d’autres termes

wPXH = PX»«H. j !

. Il s’en suit que si P est infiniment grand, une quantité finie j d’énergie ne l’élèvera que d’une hauteur infiniment petite ; et, d’autre part, que si P est infiniment petit, la hauteur à laquelle . M. Chauveau croit avoir démontré que « les muscles consacrent à l’acte :] même du soulèvement des chargés une dépense énergétique exactement équivalente au travail mécanique accompli (Voir Revue scientifique, 25 janv, 1896, p. us, 2Vcoi.).