G. RÉMACLE. – RECHERCHE D’USE MÉTHODE EÇ PSYCHOLOGIE. 335 i-iI"»Trciïi"»»*i"^ rtf mi ! pam liïrt In OTTr»tl-»àc*Q rit* t/MiO (tacs »»ûoi tïtofc» 1-1 n w»’f ta>y1 îrt-«r< physique) et qui semble la synthèse de tous ces résultats particuliers (quoique par ce résultat elle ne fasse vraiment que rejoindre son point de départ, l’idéal que nous avons signalé, et achever de dessiner un véritable mouvement en cercle) ce résultat, c’est la formation, chez le psychologue, d’une certaine attitude mentale, conseiente cette fois, devant les phénomènes psychiques. Cette attitude est caractérisée par une sorte de/mépris spéculatif où le psychologue tend désormais à laisser tout le psychique non encore réduit et jugé provisoirement ou définitivement irréductible, et par l’affectation à tout ce que contient la sphère psychique d’un terme sous l’enveloppe duquel se cache toute une métaphysique, le terme épiphénomène, Si l’idéal naturaliste consiste à avoir, en présence de l’antithèse sujet-objet, pris parti pour l’objet et contre le sujet, l’idéal que nous dénommerons idéo-naturaliste consiste à n’avoir pris parti ni pour ni contre l’un ou l’autre, mais à ’avoir accepté, comme donnée dernière, l’antithèse telle qu’elle se présente, à tenter d’assurer à chaque terme une réalité indépendante et à s’efforcer, par suite, de maintenir la dualité dans l’intérêt du sujet, qui est le terme menacé dans son existence propre. Dans l’antithèse, l’objet, de par sa nature d’objet, se présente stable et ne relevant pas du sujet en effet n’étant, au fond, autre chose, par rapport au sujet qui l’a posé, > qu’un passé de ce sujet, et le passé étant irrévocable, l’objet appà- ? raît, parle fait seul qu’il est posé, quelque chose de désormais irré̃ ductible. C’est le sentiment confus de ce fait qui se traduit dans le caractère de stabilité et de foncière et originelle indépendance- par rapport au sujet que l’esprit, par un mouvement pour ainsi dire naturel et irrésistible, attribue à l’objet. C’est une traduction inadéquate sans doute et produisant une illusion que peut seule dissiper une psychologie dominée par le troisième idéal, que nous signalerons tout à l’heure, l’idéal idéaliste mais, pour le moment, nous nous bornons à essayer de dégager l’idéal, que nous avons nommé idéo-naturaliste. Or, si l’on s’en tient à celui-ci, l’acceptation de l’antithèse et la tendance consécutive à la maintenir telle qu’elle se présente au premier moment entraînent nécessairement l’esprit à s’efforcer d’assurer l’indépendance du-sujet vis-à-vis de l’objet ce dernier terme, d’une part, n’a pas besoin d’une sollicitude analogue, vu qu’il paraît par essence posséder cette indépendance et, d’autre part, celle-ci même, emportant l’idée d’une réalité se suffisant à elle-même et parfaite, semble constituer, un danger pour l’autre
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