G. KEMA.CLE. – RECHERCIIE D’UNE MÉTHODE EN PSYCHOLOGIE. 337 nnn~ o r.nnconF.S In .e.,nl.,nlf. ;.d~"1 .f,l :t,. l~ _7c. :u r_i ` ne suffit pas, ; pour notre réalisation normale, que ce soit maintenant Bry. Meta. T. V. – 1897. 22
nous a présenté la psychologie à idéal naturaliste. Ce. résultat final et. essentiel – essentiel, comme synthèsede tous les résultats particuliers du travail psychologique et comme germe d’une métaphysique –résultat par lequel le psychologue ne fait que rejoindre son point de départ, l’idéal idéo-naturaliste accentué, en idéal spiritualiste, et achever de dessiner un véritable mouvement en cercle, c’est la formation, en lui, d’une certaine attitude mentale, consciente cette fois, devant les phénomènes psychiques. Cette attitude est caractérisée par un vif sentiment de la plus grande dignité de ceuxci, de leur qualité supérieure, supériorité qui compense leur infériorité, admise ou redoutée, devant les phénomènes physiques ou physiologiques,, sous le rapport du quantum d’existence ou de réalité objectives, de stabilité.ou de force.. Et ce sentiment est à la fois la forme émotionnelle et le germe d’une métaphysique qui pose un règne de la moralité en, face d’un règne de la nature, et ce germe deviendra, parvoie de simple développement, le spiritualisme réaliste. II nous reste à signaler car, répétons-le, nous n’essayons d’indiquer que les catégories les plus générales et les schèmes abstraits et ne prétendons pas fixer en mots la variété concrète et le devenir des idéaux psychologiques –un troisième idéal, que nous appellerons l’idéal idéaliste. Il peut paraître, à première vue, que celui-ci soit strictement inverse de l’idéal naturaliste, qu’il consistée avoir pris parti, dans l’antithèse, pour le sujet et à essayer de supprimer l’antithèse à son profit en absorbant en lui l’objet : Il est douteux que cet idéal ait été jusqu’ici le ressort intime d’une psychologie intégralement élaborée il nous parait avoir inspiré seulement telle ou telle partie du travail de certains psychologues qui retombèrent ensuite sous la domination de l’un des deux idéaux dont nous venons de parler. Mais, supposé qu’une psychologie se réalise, dirigée, dans tous ses moments, par un idéal subconscient de cette espèce, elle ne pourra que présenter les mêmes processus que la psychologie à idéal naturaliste, simplement révertis. Elle ne serait pas aussi avantageuse qu’il pourrait sembler, à la réalisation de l’âme ’selon elle-même. Car, comme l’on continuerait à’partir de cette présupposition que toute la réalité est donnée et se :partage en deux sections, l’une du subjectif, l’autre de l’objectif, au résultat l’unité constituée sur les ruines de l’antithèse devrait renfermer tout ce que contenait celle-ci et ne pourrait renfermer, ni moins ni davantage.,Il ne suffît pas, ; pour notre réalisation normale, que ce soit maintenant