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Dans une brochure intitulée Antinomies linguistiques, M. Victor Henry vient de- soumettre à une critique approfondie les idées couT " ?/ rantes au sujet de la formation et du développement des langues. En quelques pages d’une vigoureuse concision et d’une pénétrante clarté, il a dénoncé les préjugés et les malentendus qui régnent en 4 , :· "j/ matière de linguistique et qui ont jusqu’à présent retardé les progrès de cette science par l’introduction de considérations étrangères à son véritable objet. Mais, en séparant ainsi" nettement la grammaire comparée de la psychologie et de la psycho-physiologie, l’auteur n’a pu s’abstenir de mettre précisément en évidence les relations multiples par lesquelles, à un.aujre point de vue, elle s’y rattache, et en, , :L~ : • montrant, comme il l’a fait, que les problèmes relatifs à l’origine et à l’évolution des langues n’appartiennent pas à^la linguistique pro-, { prement dite, il a été entraîne à indiquer de quelle manière ces problèmes devraient être envisagés, et, par là, à prendre position dans le débat, plus peut-être qu’il ne convenait -à un pur linguiste. Cette étude constitue donc une sorte d’introduction philosophique, très -personnelle et involontairement dogmatique, à la science du langage. 1, Antinomies linguistiques, par Victor Henry, professeur a la Faculté des lettres de Paris. Paris, 1896. "< ~3
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