1 L w~7a~tt L’ev~blutadn, ses rapports’ avec la liregûZStaqzce :° t (. r L. weber. – L’évolution, ses rapports avec la linguistique. 8S> les autres. Dire qu’un phénomène est mécanique, c’est en réduire l’aspect à celui des phénomènes de mouvement, et, quand il s’agit d’un ’phénomène linguistique, c’est, par conséquent, n’eu voir qu’un :° côté.él le simplifier d’une façon .quelque peu arbitraire..Lorsqu’on a pu ’attribuer un phénomène’ de cet ordre des causes dites méca-. niques, on croit en avoir suffisamment rendu compte. Or on oublie, : ° que la causalité empirique est -une idée contradictoire avec celle de progrès et de développement ;
° Que la cause mécanique n’est qu’un artifice de ’la description des phénomènes physiques, dans leur domaine propre, c’est-à-dire en fonction du mouvement, et que la cause en soi n’a aucune • réalité ; ~f"< x- •
3° Que l’idée du phénomène linguistique n’est rien moins qu’a.dé-. quate à l’idée du phénomène mécaniquement déterminé. On croit’ donc avoir expliqué une série de changements, une évo-, lution, et on s’est mis darïs .l’impossibilité de. le faire parce qu’on s’est implicitement contredit. On croit avoir expliqué un fait psychophysiologique et on en, a juste mis à nu le squelette mécanique. De là vient’ aussi le rôle ambigu joué .par L’imitation dans le pro cessus linguistique.1. L’imitation, même irréfléchie .et involontaire, est irréductible’ à une communication dé mouvement, à la réaction consécutive -à un ébranlement nerveux et similaire. à l’excitation externe correspondante. Car l’imitation n’est pas moins compliquée que le langage ; comme lui, elle admet une infinité de degrés, depuis la répétition réflexe, correspondant au cri réflexe, jusqu’à la reproduction d’un état mental supérieur, correspondant à l’état mental par lequel une idée s’affirme en s’exprimant verbalement. Si l’on concède’ que l’apparition spontanée d’une modification du langage puisse être entièrement décrite par rénumération’ de ses antécédents physiologiques, il faudra encore se demander comment la modification a subsisté, et, ici, l’imitation de la nouveauté ne peut réussir qu’autant qu’elle remplace l’habitude antérieurement ’acquise, en l’éliminant. Mais cette habitude elle-même peut être plus ou moins consciemment acquise, et l’on est obligé d’admettre1 alors un facteur conscient dans l’évolution. On n’a’ donc fait que reculer la difficulté. Au lieu de prendre pareils détours, il serait préférable d’avouer qu’.on doit se borner à noter, analyser et classer • les modifications du langage. Au stript point de vue psychoiogique, elles apparaissent des « inventions » individuelles ou collée-