Page:Revue de métaphysique et de morale, 1897.djvu/90

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r gè .’̃̃̃’ REVUE DE MÉTAPH¥STQOE ET. DE MORALE. Hiraa’ Jr.nf In a.nnnfmiiifà ei>ritl l’irlpp / ?/.». rfp.sSPÂ.n délibéré "’Et fl’ ’ut tives,- dont la spont’dnêUé- exclut ridée d’un dessein délibéré et d’une volonté- réfléchie, bien loin de l’impliquer, comme on le croit coœtnûitiément. En : lès qualifiant ainsi on ne préjuge en rien sur ce qa ’elles sont en elles-mêmes ; et, d’ailleurs, on ne substitue nullement une entité mystérieuse, qui serait « l’Invention », à des causes insuffisantes ou ignorées ; on se contente d’exprimer la caractéristique de ces faits, à savoir la nouveauté et .la spontanéité de chacun d’eux êh particulier.

Toutes les observations qui précèdent n’ont eu qu’un but signaler une méprise, toujours la même, sur le sens des explications évolũ tionnistes. L’idée d’évolution est une méthode ; l’évolution n’est point un fait à envisager sur le plan des faits auxquels elle s’applique. Or, lorsqu’on a décrit le langage comme un fait assujetti à une évolution naturelle, on en a vraiment élucidé la notion. Mais, lorsqu’on veut pénétrer à son tour l’évolution, c’est-à-diré la nature intime de cette forme de rapports dans la durée, et l’expliquer par des raisons étrangères, qui la contredisent ou la défigurent, on tombe dans- le vague et on ne s’entend plus. Raconter l’histoire d’un ensemble de faits, c’est tout ce que la science demande à la méthode évolutionniste. Expliquer pourquoi ces faits ont une histoire, c’est question de doctrine, mais non de la doctrine évolutionniste. Loois "Weber.