L’HYPOTHÈSE DES ATOMES
̃ DANS LA SCIENCE CONTE BIP ORA-INE
L’ouvrage dé M. Hannequin est un’ véritable monument c’est toute une Philosophie des sciences servant dé. base à toute une Métaphysique et le premier mérite de l’auteur est justement d’avoir pensé que la Philosophie de la nature doit reposer sur la critique des Sciences de la nature. En procédant ainsi, il a adopté la méthode 1 de beaucoup la plus longue et la plus ardue, mais aussi la seule légi- .J ;. time et féconde, la seule qui soit conforme à la tradition des grands métaphysiciens dont il s’est inspiré. Ce qui rend son travail particulièrement méritoire, c’est cp’il a donné pour fondement à ses ~° spéculations’ une étude sérieuse et profonde de la connaissance scientifique dans son état actuel ; or il est incomparablement plus" T t difficile d’être au courant’ de la science contemporaine à un philosophe de nos jours qu’a un Leibnitz ou même à un Kant.’ Et quand • on sait, d’une part, combien il est pénible de s’initier aux sciences quand on ne peut s’y consacrer tout entier/et d’autre part,- combien sont rares les loisirs que laisse l’enseignement supérieur à ceux qui le pratiquent avec conscience et avec zèle, on est saisi d’admiration et presque d’effroi à la pensée du labeur surhumain dont ce volume est le produit.
Nous tenons d’autant plus à rendre ce témoignage à i’auteur, que 1-. Voir Revue de Mélaphyiique et de Morale, t. IV, p.’ 178 (nov. 1890). l.
̃ ESSAI CRITIQUE ’•/
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Par A. HANNEQUIN ̃