Page:Revue de métaphysique et de morale, supplément 4, 1908.djvu/24

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24 – esprit une signification précise que si le mouvement, est rapporté à un corps solide, incassable, choisi comme repère. ̃« Les faits primitifs de la géométrie sont des utils de déplacement d’une espèce toujours comparable à elle-même; ces faits affirmés par les expériences vécues par nos ancêtres et revécues par nous, nous apparaissent comme les faits les plus simples du monde physique. « Nous allons examiner quels its sont. «  Suivent alors l’établissement des notions géométriques par la considération de. déplacements et dts circonstances de ces déplacements, et la démonstration des théorèmes, par tes méthodes de glissement et de rabattement. L’exposition est simple et naturelle, elle repose sur une intuition qui éclaire l’esprit et le satisfait. Feiîk. Le 4e c&ugrès international des mathématiciens, Rome, 1908. M. Fehr publie e un compte rendu assez étendu du Congrès <p..226-283); en dehors de la conférence de JI. Poincare, que la Revue de Métaphysique a analysée, dans son précédent numéro, il convient de signaler tes conférences de H. Darboux, « Sur les origines, les méthodes et les problèmes de la géométrie infinitésimale » (2° séance), de Picard, « La Mathématique dans ses rapports avec la physique » {3e séance générale), et les travaux présentés à la 4e section du Congrès: Philosophie, Histoire, Enseignement (Enriquez Matematiche e Filosofia; Itelson Logik and Mathematik: Zeuthen Sur les rapports entre les principes anciens et modernes de la géométrie, etc.). Annalen der Naturphilo Sophie. Dirigées par W. Ostwald, vol. VI, année 1807. F. Wald Dos nëehsle Problem der Chenue ip. 1-13 et 229-240). (Le problème le plus prochain de la Chimie.) L’article a deux objets corollaires, mais pourtant distincts. Il contient d’abord une défense des idées d’Oslsvald et une polémique contre l’atomislique et ses applications méthodiques dans le domaine de la Chimie, puis une partie plus purement scientifique la discussion de la variabilité des phases solides. L’auteur accuse Arrhenius et Nasini d’appliquer tes lois de DallOD (sur tes proportions multiples et les équivalents) aux solides cristallins, tandis qu’ils négligent, sans dire. pourquoi et simplement parce qu’elles se présentent autrement, tes solutions solides. Ces solutions solides sont précisément les cas où les lois de Dalton ne peuvent avoir leur application, c’est-à-dire les exceptions qui devraient faire, rejeter Ja théorie générale. L’auteur considère la théorie atomique, qui se fonde sur les tois de Dalton apurement et simplement comme un cas spécial d’une" loi .plus générale. Elle est la cause de méthodes dépensée’ peu exactes, en même temps qu’un obstacle à la solution d’un grand nombre de problèmes, en particulier de celui qui fait l’objet de la partie plus directement scientifique de l’article, Wald considère, à côté dessolutions solides, l’isoràorpiiisine, la constitution en chimie minérale des membranes les dissolutions et suspensions de sels cristallins dans l’eau, les impuretés à propos de I’absorpUon par les solides. Dans ce dernier phénomène nous séparons réellement t des phases, jusqu’à ce que nous obtenions enfin ce qu’il nomme de? points angulaires de composition constante; c’est à ceux-ci seulement que s’applique exactement la théorie Les théories classiques ne concernent donc que ces cas singuliers et non les autres formes dé phase, Puisque les éléments sont seulement des formes spéciales de phases, on peut avoir l’espoir de découvrir les lois qui gouvernent toutes les formes de phase existantes, analogues à celle de Mendelejef, ou même plus profondes. Comme on lo voit,, cet article se rapporte a la polémique générale entre et le mécanisme, et est consacré à l’apologie de et des idées d’Osiwald. Gibbs, i qui l’article se réfère et qui a le premier formulé la loi des phases, avait déjà montré la possibilité d’allier cette loi, purement descriptive, à des considérations et représentatives plus explicatives, en dirigeant à plusieurs reprises1 ses recherchés de ce Nernst vieht tout récemment de dire que 1* question de Bavoir lequel doit l’eiftporlcr de l’énergétisme. ou .du..mécanisme est peu près du même ordre-, au point de vue purement scientifique, que Celle de savoir qui «je Schiller ou Goethe est le plus grand. Ce sont deux instruments que le savant doit pouvoir se féliciter d’avoir tour à tour à sa disposition, selon la façon dont se, posent les problèmes qu’il veut résoudre. A. un point de vue philosophique, il semble même que- les hypothèses représentatives de i’atomiâlique. et c’est ce que Nernst reconnaît immédiatement après, ont jeté, et jettent surtout en ce moment une lumière plus éclatante sur l’ensemble et le fond des phénomènes -physiques. V. M. Fbakke. lllusive Beihen (p. 16-19). (Séries illusoires, contribution à la théorie de la causalité,}. Die zyklischen Kausalreilien {p., 37Ï-388). (Les; séries causales cycliques). Die ailgemiinen Kausalen grenz-