Page:Revue de métaphysique et de morale, supplément 4, 1908.djvu/25

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– <m – A. E. Haas. Die allgemeinsten Geselze des physikalischen Oeschehens und ihr Verhàltnis zum zweiten IlaupsUtze der Wàrmelehre (p. 20-30). (Les lois les plus générales des événements physiques et leurs rapports avec les deux principes fondamentaux de la thermodynamique.) L’énergie d’un système reste constante, mais sa tension diminue dans toute modification qui lui survient. La conséquence de cette diminution est la diminution de l’énergie utilisable. Le second principe de la thermodynamique, le principe de l’entropie, dit de Carnot-Clausius, n’est qu’un cas particulier de cette loi générale. On l’a formulé d’abord et plus aisément, simplement parce que nous avons pour J’énergie thermique un zéro absolu et une échelle de températures absolues. Tout ce que contient cet article a été vu et dit depuis longtemps par Duhem dans ses essais pour construire une mécanique générale. W. Ostwald. Persdnlkhkeit und Unslerblichkeil (p. 35-5î). (Personnalité et immortalité.) – On ne peut concevoir de sens plus haut et plus complet du terme immortalité que ce que nous laissons à nos descendants. D’autre part l’évolution de la nature senzble aller toujours vers une dissipation et une diffusion de l’énergie. Nous n’avons jamais pu déceler une concentration spontanée de celle-ci. La personnalité doit donc s’évanouir progressivement. Cette position de la question et cette façon de la résoudre sontelles bien concluantes et bien utile 7 werte (p. 381-384). (Les limites de la causalité en général.) – On connaît la fameuse théorie de St. Mil! sur la causalité. Causes et effets sont des séquences de phénomènes, et ne sont pas autre chose. Le lien de causalité se réduit à un rapport de succession. On peut dire que le premier article de Franke va directement contre cette conclusion. Ses séries illusoires sont précisément des séries qui ne constituent pas des séries causales, bien que leurs éléments se suivent l’un l’autre. Faut-il en conclure que le sens positiviste, maintenant traditionnel, du rapport causal, doit être rejeté"? Pas davantage. Le deuxième et le troisième article qui montrent, l’un la causalité dans des rapports de périodicité, l’autre les conclusions générales qui se dégagent de cette étude, inclinent nettement vers une notion tout empirique de la cause. La causalité n’est, en somme, telle que nous la devons et pouvons concevoir, qu’une hypothèse, une inférence empirique dont t la validité n’est elle-même par conséquent qu’hypothétique et limitée. R. Goldschehj. Der Richtung shegrîff und seine Bedeutung fur die Philosophie (p. 58-92). (Le concept de direction et son importance philosophique.) Le concept de direction est fondamental pour comprendre et définir le repos aussi bien que le mouvement. La signification la plus profonde du concept dé direction se trouve dans ce fait, que, bien qu’elle soit au-dessus du règne de la quantité, elle est pourtant mesurable. Elle forme donc le pont entre la quantité et la qualité. Le temps doit être défini comme une série continue de fins atteintes. Toutes ces discussions sur la nécessité ou l’obligation ne relèvent que de la méthodologie. Le concept vraiment pratique est celui de. directions possibles rangées suivant leurs degrés relatifs de probabilité. Cet article a une vague allure bergsonienne. V. Got.DSCHMiDT. Ueber Grenz und Ullrafunktionen (p. 97-120). (Sur les fonctions limites et au delà des limites.) L’auteur nous donne sous ce titre un tableau des limites de la sensation, c’est-à-dire des seuils en deçà et au delà desquels les excitations physiques ne sont plus senties, pour chacune des classes de sensations, eténumère les changements physiques auxquels nous sommes insensibles. W Fltess. Zum .Ablatif des Lebens (p, 121̃138). (Sur les périodes critiques de la vie.) L’article s’efforce de montrer, à l’aide d’opérations statistiques, que la naissance, la mort, les périodes menstruelles, et quelques formes morbides se présentent périodiquement sur la base des nombres 23 et 28. A.. Scni’KAiiEW. Ueber die Grundlagen des Gesetzes von Weber-Fechner und der Dynamik des Gedâclitnisses (p. 139-150). (Sur les fondemenls de la loi de WeberFechner etla dynamique delà mémoire.)L’article a pour but d’établir une analogie entre le processus psychologique et les réactions chimiques. W. M. Fbakkl. Âbsolute und relative Bcwer/ung (p. 150-153). (Mouvement absolu et relatif.) – Un essai qui se borne à définir le mouvement absolu et le mouvement relatif. .K. Hqfmann. Lier exdkle Arlberjriff; seine Ableitung und Àudwendung (p. lé’t216). (Le concept d’espèce; son origine et son application.) Un organisme doit, pour être traité d’une façon scientifique être conçu comme un cristal. Sont d’une même espèce tous les organismes qui concordent entièrement au point de vue de l’ensemble de leurs caractéristiques, en tant que cristaux. Le genre prochain implique cette concordance de. toutes les caractéristiques, sauf une la différence