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AGRÉGATION DE PHILOSOPHIE


Concours de 1913.
Sujets proposés pour les épreuves écrites.

1. L’idée d’évolution

2. Le sentiment de l’honneur, au point de vue moral.

3. La εύναμις d’Aristote et la « tendance » de Leibniz.






. Le rôle de l’intuition dans la connaissance. •2. La métaphysique et l’expérience. 3. Fondement du jugement de valeur. . De la certitude des propositions s mathématiques. fi. De la distinction de l’àme et du corps. La valeur morale de la douleur. In. Signification et valeur de l’idée de devoir. lfi. L’idée de finalité dans les’sciences de la nature. Un Romantisme Utilitaire. Étude sur le mouvement pragmatiste, par René Berthelot, membre de l’Académie de Belgique, t. II. Le Pragmatisme de Bergson, 1 vol. in-8 de 358 p., Félix Àloan, 1913— Le premier volume de cet ouvrage considérable était consacré à Nietzsche et à l’oincaré ; le second est consacré à Bergson, il constitue l’une des plus importantes et les plus pénétrantes études dont le bergsonisme ait été l’objet. Tout d’abord, M. Berthelot, en historien averti de la philosophie, rattache M. Bergson à ses prédécesseurs immédiats Ravaisson, Spencer, Boutroux ; il montre aussi ce que la pensée de ces maîtres apportait avec elle, des notions acquises par la philosophie, depuis la physique héraclitéenne de la mobilité ou le dynamisme qualitatif des Stoïciens jusqu’à la critique psychologique des sciences chez Berkeley ou l’intuition spirituelle de Schelling. De ces chapitres denses et touffus, il résulte que Il. Bergson a renouvelé une tradition plutôt qu’il n’a révolutionné la philosophie ; et cette conclusion n’est pas faite, à nos yeux, pour diminuer la portée de son œuvre. Il en résulte aussi que la philosophie de M. Bergson n’est pas imperméable à toute autre conception philosophique, et que, sans contester l’originalité de sa pensée, en particulier pour ce qui concerne le problème du temps, il est possible d’opposer à l’interprétation bergsonienne une autre manière de conduire la réflexion. L’idéalisme rationnel, dont se réclame AI. Berthelot a lui aussi sa tradition ; il est armé pour repousser les attaques du pragmatisme comme pou iporter l’offensive dans le camp de l’adversaire. Tout d’abord (et c’est par cette critique, paut-ètre faut-il dire par cette critique seule, que le bergsonisme peut être compris dans le mouvement pragmatiste)lacritiquebergsonienne du rationalisme vise une forme superficielle de l’intellectualisme à laquelle elle s’est attachée, parce que, contrairement à la règle fondamentale de la méthode, elle a regardé t’intellectualisme du dehors. M. Bergson ne veut connaître l’intelligence qu’à travers le schème de la syllogistique aristotélicienne, dont l’espace est sinon l’origine, du moins le symbole naturel. Or, depuis Platon il est avéré que la raison préside à la constitution d’une logique des relations où le concept proprement dit, aussi bien que le jugemen de prédication, ne jouent qu’un rôle tout à fait secondaire, qui a trouvé son expression scientifique dans l’analyse infinitésimale, c’est-à-dire dans la conquête rationnelle de l’infini et du continu, fondée sur la considération du devenir. D’ailleurs, à mesure que M. Bergson approfondit les questions soulevées par la physique et par la biologie, sa conception de la science devient plus complexe l’espace, de réalité absolue qu’il était, semble relégué au rang de symbole fictif ; d’autre part, le principe de Carnot apparaît comme étant une vérité définitive sur laquelle le philosophe peut s’appuyer pour opposer d’une manière radicale l’essence de la matière et l’essence de la vie. M. Bergson tout à la fois invoque la science et la contredit ; de là un certain flottement, qui donne occasion à la critique de Sujets proposés pour les épreuves écrites. . L’idée d’évolution. Sujets des leçons données aux épreuves orales. . De la liberté d’indifférence. Vertu et bonheur. . Justice et égalité. ’.). L’Amour. . Le jugement d’extériorité. Il. Causalité et identité. . La raison. . L’art et l’imitation. . Volonté et jugement. t. LIVRES NOUVEAUX