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Page:Revue des Deux Mondes - 1829 - tome 1.djvu/301

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CORRESPONDANCE DIPLOMATIQUE.

les trois états du royaume, convoqués en cortès, dans la noble et loyale cité de Lisbonne, pour examiner la loi politique de la monarchie, et acceptant le titre et la dignité de roi, qui m’appartiennent en vertu des lois fondamentales du pays, qu’il est de mon devoir d’exécuter et de faire exécuter fidèlement, j’ordonne qu’à partir de ce jour, le formulaire suivant soit employé.

Dans les diplômes, lois, patentes et jugemens des tribunaux :

Don Miguel, par la grâce de Dieu, roi de Portugal et des Algarves, en-deçà et au-delà de la mer, en Afrique, maître de la Guinée, de la conquête, de la navigation, du commerce, de l’Éthiopie, de la Perse, de l’Arabie et de l’Inde.

Dans les alvaras[1] : Moi, Le Roi.

Dans les ordres et mandats : Le Roi, notre maître, ordonne ou commande.

Quant aux décrets et aux résolutions des conseils, on continuera d’observer les formes usitées de tout temps par les souverains de cette monarchie, mes glorieux ancêtres.



LE MARQUIS DE BARBACÉNA AU COMTE D’ABERDEEN.


Londres, le 25 novembre 1828.

Le soussigné, plénipotentiaire de Sa Majesté l’empereur du Brésil, remplit le devoir sacré qui lui a été imposé par son auguste maître, en adressant à S. Exc. le comte d’Aberdeen, principal secrétaire d’état au département des affaires étrangères de Sa Majesté Britannique, la demande officielle du secours de Sa Majesté Britannique en faveur de Sa Majesté la reine de Portugal, et la réclamation d’une assistance efficace

  1. Un alvara est une cédule, une ordonnance qui contient l’expression de la volonté du roi, et qui commence toujours par ces mots : En el Rei, Moi le Roi.