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STABS À SCHŒNBRUNN.

mobiles, attentifs, et la foule arrivait de Vienne pour voir défiler les vainqueurs des rois.

Le chef de ces Français, ce chef dont les nuits s’écoulaient dans le travail, et le jour dans les revues, les marches et les combats, allait passer devant les rangs, et, tandis qu’au pied du perron du château il donnait audience à tous ceux qui se présentaient à lui, tandis qu’il lisait les demandes, accordait des grâces, et parlait à cette foule qui le pressait, son œil d’aigle embrassait tout, et le moindre mouvement échappé à la surveillance d’un de ses soldats eût été remarqué par lui.

Tout à coup un homme au maintien sombre, au regard fixe, un placet à la main, apparaît à ses côtés.

Que veut cet homme ? dit-il à Rapp. Et Rapp, sans répondre, s’élance entre Stabs et Napoléon ; il mesure des yeux l’inconnu et l’a deviné… C’était encore un instrument ou plutôt une victime du fanatisme.

On se saisit de Stabs, et l’on trouve sur sa poi-

    contes fantastiques, des ballades, etc., qui nous paraîtraient empreints d’une couleur vraiment originale. C’est dans cette nouvelle section que se trouveront également les chants populaires, guerriers ou religieux, les fables et les traditions mythologiques, etc., qu’on aurait pu recueillir chez des nations jusqu’à présent peu connues ou peu explorées.

    Enfin nous consacrerons, toutes les fois que l’occasion s’en présentera, des sections spéciales pour les sciences, les arts, et généralement pour chacune des grandes divisions soumises à l’investigation de l’esprit humain.