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BIBLIOGRAPHIE.

Essai historique, géographique et statistique sur le royaume des Pays-Bas, par MM. Balbi et de La Roquette ; in-plano, chez Jules Renouard, rue de Tournon, no 6 ; Treuttel et Würtz, rue de Lille, no 17 ; Arthus Bertrand, rue Hautefeuille, no 23 ; Delaunay, au Palais-Royal.

Cet Essai, qui permet d’embrasser d’un seul coup-d’œil la monarchie, aujourd’hui écroulée des Pays-Bas, ne pouvait venir plus à propos ; chacun est curieux de connaître tout ce qui touche à la Belgique et à la Hollande. Le tableau commence par un précis historique qui divise l’histoire du royaume des Pays-Bas en huit époques, depuis les temps les plus reculés jusques et y compris la révolution de 1830. Vient ensuite un Essai sur la statistique physique, morale et politique, qui embrasse les provinces septentrionales et méridionales, le nom des départemens qu’elles portaient sous le gouvernement français, leur superficie en milles carrés, leur population, l’indication des chefs-lieux des provinces, de leurs villes principales et des lieux les plus remarquables. Le tableau est terminé par un Aperçu géographique, divisé en plusieurs titres, dont la simple énumération fera assez connaître l’importance : Confins, Pays, Gouvernement, Ethnographie, Classification des habitans d’après les langues, Religion, Classification des habitans d’après les religions, Finances, Forteresses et armée, Flotte, Tableau du matériel de la marine, Marine marchande, Navigation, Division administrative, Colonies. Ces deux dernières parties sont dues aux savantes recherches de M. Balbi.


North-American Review.

Destiné, comme les publications du même genre que les quinze dernières années ont vu naître et se propager dans les deux mondes, à donner un résumé de ce que la littérature, les sciences et la politique offrent de plus intéressant, ce recueil a obtenu, dès son apparition, un succès que justifie le mérite de sa rédaction. Il ne faut pas oublier du reste que cette publication se fait remarquer par une gravité, que, dans l’état de notre littérature européenne et de nos mœurs, aucun journal mensuel ou quotidien ne pourrait adopter aussi exclusivement, sans compromettre son suc-