constituent la dette publique, monte à 274,823. Ce nombre était réparti de la manière suivante :
Personnes qui ne reçoivent pas au-delà | Nombre de personnes | ||
de | 5livres sterling |
83,609 | |
10 | 42,227 | ||
50 | 97,307 | ||
100 | 26,316 | ||
200 | 15,209 | ||
300 | 4,912 | ||
500 | 3,077 | ||
1000 | 1555 | ||
2000 | 450 | ||
Personnes qui reçoivent au-delà | |||
de 2000 | 161 |
Plusieurs rentiers placent leur argent en plusieurs fonds à la fois, comme dans le 3 pour cent et le 3 1/2 pour cent, de manière à recevoir leurs dividendes tous les trois mois. Supposons que les rentiers de cette classe soient un tiers du nombre total, nous trouverons qu’au lieu de deux cent soixante-quatorze mille huit cent vingt-trois, il n’y a plus que deux cent mille créanciers nationaux, qui partagent entre eux tout l’intérêt de 28,000,000 livres sterling, payable sur la dette publique. Dans ce cas, la moyenne des sommes reçues, par chaque individu, serait de 140 livres sterling par an.
Nous laissons penser à nos lecteurs quelles seraient les conséquences de la suppression, ou même de la diminution de ces petites rentes ; ce serait plonger dans la misère et le désespoir un grand nombre de veuves, d’orphelins, de personnes âgées ou infirmes. On violerait des fonds destinés à des actes de charité ou à des assurances, qui ont été amassés à force d’épargnes et de peines !
Les rapports officiels de 1829 montrent qu’il y a dans le Royaume-Uni un demi-million de contribuans aux caisses d’épargnes (saving-banks), dont les fonds déposés montent au-delà de 17,000,000 liv. sterl.