teurs puissent apprécier plus facilement ces élémens divers, nous allons leur en offrir le tableau :
Liv. sterling. | |
Intérêt de la dette contractée pendant la guerre |
22,744,360 |
Charge annuelle pour les demi-soldes, les pensions et autres paiemens, montant à 5,363,640 liv. sterling en 1830. Consistant presque toutes en rentes viagères, on peut les considérer comme un fardeau permanent, représentant une somme annuelle de |
2,250,000 |
Sans tenir compte de l’article précédent, les dépenses pour l’armée et pour la flotte ont beaucoup augmenté depuis 1792. Cela est dû en partie à l’extension des possessions anglaises, et en partie à l’augmentation de la force armée tenue sur pied en Irlande et dans la Grande-Bretagne. Nous estimons ces dépenses, à cause de la guerre, à |
2,500,000 |
Augmentation de la liste civile, des appointemens et des pensions |
2,000,000 |
Autres charges non mentionnées |
1,000,000 |
Total
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30,494,360 |
C’est une erreur de supposer que la grande masse des fonds publics appartient principalement aux capitalistes ; ceux-ci ont rarement une propriété considérable dans les fonds ; et, lorsqu’ils en placent une fraction, ce n’est que la partie de leurs capitaux non employés qu’ils emploient de cette manière, et seulement pendant quelque temps, pour faire quelque spéculation d’agiotage, ou jusqu’à ce qu’ils trouvent à les employer avantageusement.
On connaît, d’après des documens qui ont été présentés au parlement, le nombre des rentiers publics, et le montant des propriétés placées sur les fonds par des sociétés de bienfaisance, les caisses d’épargnes, et les plaideurs en cour de chancellerie. D’après un document parlementaire de la session de 1830, il est constaté que le nombre total des personnes qui recevaient des annuités, sur les divers fonds qui