Aller au contenu

Page:Revue des Deux Mondes - 1833 - tome 1.djvu/607

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
601
ÉTUDES SUR L’ITALIE.

Ma divine Italie, oh ! mère de beauté,
Terre de grand savoir et de simplicité,
Où le mourir est calme et le vivre facile,
On voit encor chez toi, comme au temps de Virgile,
Quelques hommes choisis, vrais enfans des Latins,
Cacher au feux du jour leurs modestes destins,
Et sans brûler leur sang des passions nouvelles,
Aimer encor Sylvain et les nymphes jumelles ;
Gardant à l’étranger un toit hospitalier,
Et des Lares d’argile auprès de leur foyer.


*