Les documens biographiques publiés par la Revue, il y a quelques semaines, sur Benjamin Constant, ont suscité tout récemment, dans un journal légitimiste, une réclamation singulière, et remarquable à double titre, par la maladresse d’une amitié prétendue, et par un pédantisme ignorant, qui eût mérité les railleries de Paul-Louis. Nous avons dit que le jeu avait été la cause première de l’éligibilité de B. Constant, et là-dessus grande colère du gazetier légitimiste, qui nie tout simplement le fait, et qui prouve sa négation d’une étrange manière en ajoutant qu’il fut honoré de l’amitié de cet illustre orateur. Il est fort inutile assurément de contrôler une pareille assertion ; mais il importe de prouver que les renseignemens publiés par la Revue sont authentiques, irrécusables, que notre conduite en cette occasion n’a été ni légère ni étourdie. Nous avons