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reau dans la prison d’Agis, ou gisait dans les rues d’Alexandrie sous les cadavres de Cléomènes et de ses vaillans compagnons. Il était trop tard. En vain la Grèce entière applaudit au Romain qui la déclarait libre, les maîtres du monde ne pouvaient décréter la liberté : on décrète la mort, mais non pas la vie. Avec les anciennes mœurs, l’ancienne société grecque avait péri. C’était ce peuple romain qui la remplaçait désormais sur la scène du monde. Puisque la Grèce est morte, suivons l’univers, passons aux Romains.


J. J. Ampère.
(La fin à la prochaine livraison.)