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À UNE JEUNE ARABE.
Pour un de ces flocons d’odorante fumée
Que ta lèvre distraite exhale dans les airs ;
Ou pour fixer du doigt la forme enchanteresse,
Qu’une invisible main trace en contour obscur,
Quand le rayon des nuits, dont le jour te caresse ;
Jette en la dessinant ton ombre sur le mur !
Alphonse de Lamartine.
Septembre 1832.