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Page:Revue des Deux Mondes - 1834 - tome 1.djvu/472

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REVUE DES DEUX MONDES.

et du capital, qui doivent entretenir les angoisses des hommes d’état de la génération actuelle. Il reste à savoir si, lorsque le moment de cette grande lutte sera venu, nous trouverons l’homme dont il a été question dans ces pages à la tête du mouvement, au poste où tant de voix l’appellent, ou s’il se conformera aux principes exprimés dans un de ses discours dont la mémoire s’est le mieux conservée, lorsqu’après avoir prodigué les plus brillans éloges aux institutions monarchiques de son pays, il termina en ces termes : « Et si toutes doivent périr, il vaut mieux périr avec elles que de leur survivre pour lire sur leurs ruines une leçon mémorable de plus de la fragilité des meilleures institutions humaines »


Le titre baronial de lord Brougham (Brougham et Vaux) tire son origine d’une ancienne seigneurie du Cumberland qui touche aux possessions héréditaires de sa famille. Il a épousé, en 1819, une veuve, mistress Spalding, dont il a eu une fille. Un de ses frères, James, membre du parlement pour Kendal, est mort récemment. L’autre, William Brougham, a un office judiciaire à la cour de la chancellerie et représente au parlement le bourg de Southwark.


Un membre du parlement

Londres, 10 février 1834.