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Page:Revue des Deux Mondes - 1835 - tome 3.djvu/342

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REVUE DES DEUX MONDES.

c’est elle que je prends pour témoin du duel honorable que je vous propose.

ROSEMBERG.

J’accepte, et rien ne m’en fera dédire.

LA REINE.

Je me porte donc comme témoin et comme juge de la querelle. Le pari sera inscrit par le chancelier de la justice du roi mon maître, et à votre parole j’ajoute ici la mienne, qu’aucune puissance au monde ne pourra me fléchir, quand le délai sera passé.

ULRIC, à Rosemberg.

Combien de temps demandez-vous ?

ROSEMBERG.

Un mois, ce sera trop.

ULRIC.

Ainsi soit-il. D’ici à un mois, je vous attends.

(Ils sortent.)

FIN DU PREMIER ACTE.