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n’avait pas fait de la politique générale l’objet de ses travaux antérieurs ; la partie fixe et en quelque sorte contemplative de cette étude ne lui avait pas été révélée ; il ne songeait point à l’avenir en livrant ses luttes de chaque jour. L’instant semble arrivé de dépasser le cercle où dut nous circonscrire le délire d’un temps qui s’éloigne ; les vues d’ensemble peuvent désormais être abordées, non pour provoquer à l’abandon d’une politique conservatrice, mais pour empêcher qu’elle ne s’engage sur certaines questions fondamentales, telles par exemple que celle de l’Orient, dans un sens opposé à la mission naturelle de la France.


Louis de Carné.


(La suite à un prochain numéro.)