Qu’est-ce qu’ils me veulent ? je suis occupé.
Donnez vos cartes à Van Buck ; il jouera ce coup-ci pour vous.
C’est vous qui faites, et j’ai coupé. Vous êtes marqué selon toute apparence. Qu’est-ce que vous avez donc dans les doigts ?
Je vous confesse que je ne suis pas tranquille ; votre fille ne dit mot, et je ne vois pas mon neveu.
Je vous dis que j’en réponds ; c’est vous qui la gênez ; je la vois d’ici qui me fait des signes.
Vous croyez ? moi, je ne vois rien.
Cécile, venez donc un peu ici ; vous vous tenez à une lieue. (Cécile approche son fauteuil.) Est-ce que vous n’avez rien à me dire, ma chère ?
Moi ? non, maman.
Ah ! bah ! Je n’ai que quatre cartes. Van Buck. Le point est à vous ; j’ai trois valets.
Voulez-vous que je vous laisse seules ?
Non ; restez donc, ça ne fait rien. Cécile, tu peux parler devant monsieur.
Moi, maman ? Je n’ai rien de secret à dire.
Vous n’avez pas à me parler ?
Non, maman.
C’est inconcevable ; qu’est-ce que vous venez donc me conter. Van Buck ?
Madame, j’ai dit la vérité.