De Lille à Nantes et vice versâ |
58 4/10 | 46 8/10 |
De Strasbourg à Bayonne, id. |
61 6/10 | 55 2/10 |
De Strasbourg à Nantes, id. |
68 7/10 | 60 8/10 |
De Strasbourg à Marseille, id. |
73 5/10 | 64 9/10 |
De Bordeaux à Marseille, id. |
69 7/10 | 62 9/10 |
Ainsi la réduction du prix des places serait considérable pour les voyageurs de toutes les classes. Elle le serait surtout pour les classes peu aisées. Entre le Havre et Marseille, par exemple, l’économie ne serait que d’un tiers aux premières places ; elle serait de près de trois cinquièmes aux secondes.
Pour comparer numériquement avec exactitude le système de viabilité proposé avec celui que nous possédons aujourd’hui, il faut tenir compte à la fois et de la vitesse et du prix. Si l’on admet que les titres respectifs des deux systèmes soient géométriquement proportionnels au degré de vitesse et au degré de bon marché qui leur sont propres, on trouvera qu’en adoptant le nombre 100 pour représenter successivement dans chacune des directions et à chaque sorte de places, le mérite du mode de voyager actuellement en usage, le système résultant de la combinaison du réseau minimum de chemins de fer avec les bateaux à vapeur sera représenté, pour la série des lignes et aux deux places, par la série des nombres suivans :
DÉSIGNATION DES LIGNES. | PLACES. | ||||||
Premières. | Secondes. | ||||||
1re Ligne |
|
Du Hâvre à Marseille |
370 | 540 | |||
De Marseille au Hâvre |
360 | 520 |
- ↑ Si les chemins de fer de Mulhouse à Saint-Symphorien et de Strasbourg à Vitry étaient exécutés, ces nombres changeraient pour les lignes 4, 5 et 6, et deviendraient :
De Strasbourg à Bayonne
470 500 De Bayonne à Strasbourg340 400 De Strasbourg à Nantes370 420
exécutés, les nombres proportionnels deviendraient pour les lignes qui aboutissent à Strasbourg :
De Strasbourg à Bayonne et vice-versâ |
53 4/10 | 45 |
De Strasbourg à Nantes |
54 1/10 | 45 4/10 |
De Strasbourg à Marseille |
60 4/10 | 44 2/10 |