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POÈTES
ET
CRITIQUES LITTÉRAIRES
DE LA FRANCE.

XXXI.
M. DE FONTANES.[1]

SECONDE PARTIE.

M. de Fontanes, que nous savons poète (disions-nous en terminant la première partie), devient un critique au Mercure.

Il l’était déjà par le discours qui précède l’Essai sur l’Homme ; mais, ici il ne se renfermera plus dans un jugement formé à loisir sur des œuvres passées et déjà classées : c’est à la critique actuelle, polémique, irritable, qu’il met la main. Dans ce rapide détroit de l’entrée du siècle, il se lance avec décision : d’une part il nie, de l’autre il accueille ; il va proclamer avec éclat M. de Châteaubriand, il repousse d’abord Mme de Staël.

  1. Voyez la livraison de 1er  décembre.