apparaît tour à tour dans ses splendeurs et dans ses mille aspects divers. Une multitude de documens contemporains sur Louis XII, François Ier, la réforme, la Saint-Barthélemy, la Ligue et le règne de Henri IV, donnent un haut intérêt à ces volumes. Le sixième tome de la seconde série de cet excellent recueil vient de paraître ; il contient plusieurs pièces d’une véritable importance et qui jettent un grand jour sur la politique de Richelieu.
— Sous le titre de Pauvres Fleurs, il vient de paraître[1] un nouveau volume de poésies de Mme Desbordes-Valmore. En le parcourant rapidement, nous y trouvons une foule de morceaux touchans et sentis, qui sont dignes de ce talent du cœur particulier au tendre poète. On y distingue une pièce à Mme Tastu, pleine d’élévation et de larmes. Nous reviendrons au reste, à loisir, sur cette humble et riche production, qui ne peut qu’ajouter à la réputation de Mme Valmore, et que faire de plus en plus apprécier cette source d’harmonie qu’elle porte en elle, inépuisable comme ses souffrances.
— George Sand est maintenant à Palma, au milieu des fleurs et des citronniers, dans la chartreuse de Valldemosa, à une demi-lieue de la mer. Tout ce qu’il y a de vie, de rayons de soleil et de mouvement dans les contrées méridionales que le célèbre écrivain vient de parcourir ; tout ce qu’il y a de silence et de solennité dans la retraite qu’elle s’est choisie, doit être, pour elle, une source abondante d’inspirations, et nous pouvons annoncer aux lecteurs de la Revue une série de lettres datées de la terre des orangers. Déjà nous venons de recevoir la suite de Spiridion, retardée par les incidens d’un long voyage. Nous publierons, dans notre prochain numéro, la quatrième partie de ce roman, dont les premiers chapitres ont excité un si vif intérêt.
- ↑ Dumont, Palais-Royal.